Lesaffre récupère sa chaleur fatale et diminue ses émissions de CO2
Le 7 octobre dernier, Lesaffre et Engie ont inauguré à Marcq-en-Barœul (59) une unité de valorisation de chaleur fatale. Celle-ci va permettre de couvrir 70 % des besoins en chaleur de l’usine, d’éviter 30 000 tonnes d’émission de CO₂ et d’économiser 150 000 m³ d’eau.
La chaleur fatale, nom donné à la chaleur produite naturellement par la fermentation des levures, est généralement rejetée dans l’environnement sans être utilisée. Pour réduire son empreinte carbone, diminuer sa consommation d’eau et atteindre l’objectif qu’il s’est fixé de neutralité carbone d’ici à 2050, Lesaffre, a mis en service, début octobre, une unité de valorisation de chaleur fatale au cœur de sa plus grande levurerie située à Marcq-en-Barœul (59).
Grâce à cette installation, l’énergie valorisée par deux pompes à chaleur, d’une puissance totale de 19 MWth, permet d’alimenter le séchage, autre étape importante du process de production de la levure. La récupération de cette chaleur fatale couvrira ainsi 70 % des besoins en chaleur de l’usine, réduisant de fait significativement la dépendance aux énergies fossiles. Elle évitera l’émission de 30 000 tonnes de CO₂ par an, tout en économisant 150 000 m³ d’eau.
Confié à Engie Solutions pour quinze ans, ce projet comporte la conception, le financement, la réalisation, l’exploitation et la maintenance de l’unité de valorisation.